Dans la large relation entre l’humain et la nature, nous proposons dans ce mémoire d’explorer d’un point de vue sociohistorique la cueillette de plantes sauvages, en France. Pratique millénaire, elle connaît aujourd’hui un renouveau, à l’heure de la crise environnementale, et ce, dans un climat hypermoderne. Ce mouvement contemporain serait-il une réponse à un sentiment d’aliénation généralisé, poussant l’humain à vouloir « s’ensauvager » ? Se présentant comme une autre façon d’« être au vivant », nous verrons en quoi la cueillette viendrait réenchanter la relation humain-nature. Les réflexions de ce questionnement furent nourries par une recherche bibliographique et un terrain exploratoire.