Alors que le contenu des assiettes françaises est de plus en plus attaqué du fait d’une présence en viande trop importante, les mangeurs de l’hexagone ne semblent pas prêts à en diminuer leur consommation. Que ce soit pour des raisons de santé, éthiques ou environnementales, les recommandations ont du mal à s’imposer, les Français étant encore visiblement attachés à une présence carnée au bout de leurs fourchettes. Au travers de ce mémoire nous nous proposons d’explorer, sous l’angle du genre, les liens entre alimentation et identité, entre viande rouge et masculinité. Nous verrons, comment dans un contexte de transformations sociales et sociétales, l’alimentation peut se révéler être un puissant marqueur identitaire genré et comment cette dernière peut-être (sur)investie afin de correspondre à des codes sociaux valorisés et valorisants.