Depuis une vingtaine d´années maintenant, les moeurs de nos sociétés évoluent et les individus aspirent à de nouveaux modes de vie. Les conséquences néfastes qu´engendrent les activités de l´homme sur notre planète, de plus en plus perceptibles, ont en effet conduit à des prises de consciences collectives. La nécessité de changer les choses apparaît aujourd´hui clairement. Nombreux sont ceux qui tentent d´engager un nouveau rapport avec les autres et avec l´environnement. Dans la sphère du tourisme, certains voyageurs ont choisi d´adopter des pratiques plus respectueuses de la nature et des populations locales pour participer véritablement à l´économie des territoires qu´ils visitent. Cette prise de conscience participe à un développement durable des territoires. De ce constat découle de nouveaux genres de tourisme qualifiées d´alternatifs”, se développant progressivement, ils commencent à occuper une place importante dans le monde du voyage. Face à ce désir de renouveau mais aussi de retour à la nature, l´itinérance douce apparaît comme une solution particulièrement intéressante. Cette pratique se dessine comme un moyen de découvrir les territoires en favorisant la rencontre, le partage et la solidarité. L´utilisation de mobilités douces permet en outre de préserver les espaces naturels traversés par le voyageur itinérant et d´offrir une expérience de découverte mémorable. Dans ce cadre, la collaboration à l´initiative des acteurs touristiques privés concernés par cette pratique touristique semble offrir de réelles perspectives de développement sur les territoires, tant sur le plan social, économique qu´environnemental. A travers ce travail de recherche, nous avons essayé de découvrir comment ces initiatives peuvent contribuer à un développement durable des territoires. De ce questionnement, trois éléments se sont dégagés : la place primordiale de la mutualisation des ressources dans ces démarches, l´importance de réaliser une communication collective pour proposer au touriste une offre attractive et cohérente, et enfin la nécessité d´animer et de suivre le travail collaboratif pour assurer la pérennité du réseau. Finalement, l´Association du chemin de Robert Louis Stevenson nous a permis d´illustrer cette réflexion et d´émettre des propositions en matière de méthodologie afin de pouvoir vérifier ces affirmations sur le terrain.”